Publié le 24/05/23
La Drôme a été sévèrement affectée par des phénomènes climatiques extrêmes en 2022. Pour pallier ces sinistres, l’Etat a versé une somme substantielle de 6,756 millions d’euros à l’industrie agricole locale. Cet article se base sur les informations fournies par https://actu.fr/.
Activation de la procédure “calamités agricoles”
En réponse à la sécheresse et au gel survenus au cours de l’année écoulée, la procédure “calamités agricoles” a été déclenchée pour compenser les agriculteurs des pertes de récoltes et de fonds associées à ces conditions climatiques défavorables. Ainsi, 6,756 millions d’euros ont été débloqués pour venir en aide aux agriculteurs sinistrés.
Détails des sinistres couverts et montants alloués
En mars 2022, un gel dans la Vallée du Rhône a causé d’importantes pertes de récoltes en arboriculture. Ainsi, 62 dossiers indemnisables ont été déposés, pour un montant d’indemnisation total de 2 918 328 euros.
De la même manière, le gel d’avril 2022 dans les Baronnies a affecté 89 exploitations, qui ont reçu une indemnisation totalisant 3 299 702 euros. Pour les pertes de fonds sur les cultures de lavandes et lavandins, les dossiers continuent d’être déposés au fur et à mesure des arrachages réalisés, 15 dossiers éligibles ayant été déposés pour un montant de 101 174 euros.
La sécheresse du printemps et de l’été 2022 a également fait des ravages. En tout, 159 dossiers ont été indemnisés pour un montant total de 437 526 euros.
Changements dans le dispositif de couverture des risques climatiques
La gestion future des sinistres de ce type est sur le point de changer. Les agriculteurs sont invités à porter une attention particulière à la réforme du dispositif de couverture des risques climatiques à partir de cette année.
La procédure “calamités agricoles” ne couvrira plus les pertes de récolte à l’avenir. Il est fortement recommandé aux exploitants de souscrire une assurance multirisques climatiques agricoles. En l’absence de cette assurance, une indemnité de solidarité nationale pourra être versée, mais pour des seuils de pertes élevés et des montants d’indemnisation très inférieurs à ceux de la procédure calamités agricoles.